Souvenirs de l'Uccle d'autrefois 19/03/2025

Autrefois, Cauterstraat, elle connut un développement prodigieux car beaucoup d’usines se trouvaient alentours : Indiennerie de la rue de Stalle, encres Dresse, Auxiliaire des Mines, Astra-Zénéca…

En débarquant à la gare de Calevoet, empruntez le passage souterrain qui a remplacé une passerelle qui surplombait les quais de la ligne Bruxelles-Charleroi, électrifiée en 1949.

A votre gauche, s’étend une partie de la chaussée d’Alsemberg, bordée de petites maisons qui reflètent bien l’ambiance du quartier disparu du Bourdon qui a été démoli en 1970 afin d’y faire passer le « RING ». Les luttes des comités d’habitants eurent raison de ce projet.

A votre droite, descend la rue Egide Van Ophem (1795-1881) premier bourgmestre d’Uccle de la Belgique indépendante, bordée de la voie de chemin de fer.

A gauche, vous découvrez l’imposant bâtiment de l’école André Didier, situé rue François Vervloet (instituteur communal au 19e siècle). Les années de fin du 20e siècle ont vu la démolition des petites usines qui s’y trouvaient et la construction d’un ensemble de bâtiments de logement que l’on nomme « Les Hauts Prés »

En descendant, à droite, se situe le Home Brugmann( il n’est plus aux normes et devra être démoli). Le terrain fut donné par Georges Brugmann(1829-1900). Vers 1950, on voyait encore à cet endroit une maison qui servait d’hospice où les pensionnaires participaient à la gestion en travaillant au jardin et en cuisinant leur repas.Il fut démoli et remplacé par le home que l’on voit encore aujourd’hui.

En face des constructions récentes : « Het Huis », centre culturel de la communauté néerlandophone, ensuite, les bâtiments de Colruyt (administration et magasin bio). Ils furent précédés par une plaine de jeux de la Ville de Bruxelles ; on y voyait en été des enfants s’y ébattre chaque jour.

Plus bas, s’élevaient autrefois les bâtiments de Thérabel (Asta-Zeneca) qui servirent ensuite pour la vaccination Covid et enfin démolis au grand dam des habitants par la société Cores qui doit y construire 229 logements. En face de ceux-ci se situe le groupe de maisons « Marie Collart »(femme peintre 1842/1911)

Le bas de cette rue Van Ophem est plus ancien, constitué de maisons unifamiliales; il fut récemment rénové par la commune : mis à sens unique vers la rue de Stalle et doté d’arbres et de jardins de pluie destinés à la protéger du réchauffement climatique.

Y.Lahaut-Van den Eynde